Bien sûr, ces artistes africains de la diaspora, courageux promoteurs de leur culture sur la scène de la première puissance économique mondiale, savent bien qu’en matière de business, on ne se lance pas sans avoir au préalable mis sur pied une organisation intelligente et solide sur tous les aspects, si l’on désire produire un travail de qualité qui séduira et se vendra rentablement auprès de ce public exigeant toujours l’excellence.
REDACTION : Mgr. Dr. Justin Baransananikiye, PhD(Musicology), le « PERFORMING ARTS CENTRE FOR AFRICAN CUTURES, INC. » se veut d’être un outil voué à la promotion d’une meilleure compréhension des différentes cultures africaines dans un environnement d’apprentissage amusant et intéressant surtout. Ils ont, semble-il, une méthodologie d’opération qui jusqu’ici a concrétisé ses fruits !
Mgr. Dr. JUSTIN : C’est vrai. La fin justifie les moyens comme dit cet adage français. Ce centre de culture panafricaine se concentre exclusivement sur la musique africaine authentique, c’est- à -dire traditionnelle, originale, brute, non mêlée aux couleurs modernisantes. Ne le déclarent-ils pas eux-mêmes en disant : « Nous présentons un large éventail d’instruments de musique indigènes et de tenues traditionnelles colorées, nécessaires à une meilleure compréhension et une bonne appréciation », appréciation bien sûr par un public qui ne connaît rien de la culture africaine. C’est génial, n’est-ce pas ?
REDACTION : Tout à fait, Mgr., « PERFORMING ARTS CENTRE FOR AFRICAN CUTURES, INC. » a opté pour cette méthode qui répond à la mentalité du public américain, un public qui exige toujours des détails fins lui permettant non seulement de se divertir, mais, et surtout, de comprendre et d’apprendre des nouveautés.
Mgr. Dr. JUSTIN : Et ils définissent clairement leur objectif comme étant de sauvegarder, cultiver et partager le patrimoine des arts du spectacle et la créativité continue des différentes cultures africaines avec tous ceux qui souhaitent en bénéficier.
REDACTION : Une très bonne base de départ !
Mgr. Dr. JUSTIN : Sans une telle base, on travaillerait dans l’air, sans identité précise et sans motivation correcte. « PERFORMING ARTS CENTRE FOR AFRICAN CUTURES, INC. » a bien compris que ces formes d’expression, leurs significations, leurs valeurs et l’esthétique qui y sont incarnées, offrent de nombreux avantages allant du physique à l’éducatif, en passant par le spirituel et le social.
REDACTION : Ils ont bien étudié d’avance leur marché en fouillant les profondeurs de la personne de leur client-cible, qui n’est autre que le spectateur américain qu’ils cherchent à séduire jusqu’à la moelle des os.
Mgr. Dr. JUSTIN : C’est cela qu’on appelle un bon plan d’affaires (business plan) qui ne peut que conduire au succès de l’Industrie de la danse africaine et nous faire gagner!
REDACTION : Où exactement est-établi officiellement le « PERFORMING ARTS CENTRE FOR AFRICAN CUTURES, INC. » aux États-Unis, et quels sont quelques-uns des cours qu’il dispense ?
Mgr. Dr. JUSTIN : Ils sont dans la ville de Laurel, Etat de Maryland, USA. Ils offrent des cours de batterie africaine, proposant aux apprenants une expérience pratique de l’interprétation sur des instruments de percussion sélectionnés d’Afrique, comme le tambour Djembe, ainsi qu’une interprétation des motifs rythmiques et des mouvements, avec un bref aperçu du contexte historique et culturel des formes musicales africaines spécifiques par rapport à la diaspora.
REDACTION : Un excellent travail ! Et puis, comme ils nous l’ont dit, ce n’est pas pour un simple amusement que ce centre s’attelle à enseigner des danses africaines en Amérique.
Mgr. Dr. JUSTIN : Effectivement. Nous venions de parler du volée « Instruments musicaux africains ». Du côté de l’apprentissage des danses variées du continent noir, le « PERFORMING ARTS CENTRE FOR AFRICAN CUTURES, INC. » précise que la danse africaine donne aux apprenants l’occasion d’expérimenter des performances pratiques de formes de danses traditionnelles d’Afrique. Cela comprend l’interprétation des motifs rythmiques, des mouvements et des gestes, avec un bref aperçu des contextes historiques et culturels de formes de danse spécifiques relatives à la diaspora.
REDACTION : N’est-ce pas un bon modèle sur lequel vous pourriez vous baser aussi dans le cadre de votre projet actuel de « Sauvegarde et de Promotion des Danses Traditionnelles du Burundi » ? Puisqu’après tout, nous estimons que votre objectif final sera de concevoir et de mettre sur pied une stratégie de promotion internationale de nos danses traditionnelles.
Mgr. Dr. JUSTIN : Nous en parlerons, soyez-en sûr !
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